Dans les coulisses du Grand Journal

Comme certains d’entre vous le savent, l’entreprise que j’ai choisi pour mon stage de 3e n’est autre que Canal+, plus précisément les studios du Grand Journal. Cette émission quotidienne est produite par KM, société de production audiovisuelle, qui produit également Dimanche+ actuellement.

C’est dans les bureaux de KM productions que je me suis rendu le premier jour. Moi et deux autres stagiaires (David et Kaima) avons été accueilli par Elsa Dulck-Conventi qui nous a fait visiter la rédaction. Les bureaux des chroniqueurs (comme Mouloud ou bien Vincent Glad) sont tous dans une seule salle (réunis avec des documentalistes, fichistes etc…) que vous pouvez voir ci-contre. Seul Michel Denisot et Daphné Bürki ont droit à leur bureau séparé.

Après cette petite visite, une autre stagiaire nous a amené dans les studios du Grand Journal qui se trouve à environ 500 mètres de la rédaction. C’est là que se trouve également les studios du Petit Journal ainsi que la Boîte à question. La salle de Mouloud se trouve, quant à elle, dans le même espace que le Grand Journal, derrière le décor, à droite du grand écran (vous pouvez d’ailleurs apercevoir l’ouverture qui permet d’y accéder dans la photo ci-dessous).

L’émission dispose d’une dizaine de caméras dont une sur rail, une autre sur grue, et deux autres munies d’un prompteur, qui affiche le texte par-dessus l’objectif (l’une sert pour Michel Denisot l’autre pour la météo), car oui même les plus grands on droit à leurs anti-sèches .

Après quoi commence la répétition, car oui toute l’émission est presque toujours répétée, sans les invités bien évidement. Et c’est pour cela qu’ils ont besoin de doublures lumière (figurant servant essentiellement au réglage des projecteurs ainsi qu’à la mémorisation des déplacements et emplacements d’un invité). J’ai joué ce rôle pour Cyril Hanouna (animateur de Touche pas à mon poste et de la Nouvelle star).

Une fois la répétition finie, les spectateurs commencent à arriver et à s’installer (avec moi) dans les « gradins ». Les spectateurs sont tous placés par des assistants (sous je ne sais quels critères), ceux-ci sont également chargés de cacher le plus de marques possibles, à l’aide d’adhésif principalement. Ils vont parfois même jusqu’à demander au spectateur de retourner son T-shirt. Quand tout le monde est assis, une personne (qui change chaque jour) nous fait un petit speach amusant et explicatif de l’émission. Elle annonce qui sont les invités de chaque partie, c’est elle aussi qui lance les applaudissements. Vient ensuite l’arrivée de Michel Denisot sous une pluie d’applaudissements, suivi par les chroniqueurs puis par les invités de la première partie.

Quand tout le monde est installé, l’émission commence. Une fois n’est pas coutume, elle a été tournée en direct. Cependant, la plupart des émissions qui suivront seront enregistrées. De ce fait, vous pourrez fréquemment voir des émissions tournées la veille, voire 2/3 jours avant.

Pour ceux qui l’ignorent, la première partie du Grand Journal est très souvent axée sur la politique ou autre affaire sérieuse. Et pour ceux qui veulent malgré mes avertissements regarder le débat, vous pouvez aller sur le site de canal+ (vous pourrez d’ailleurs m’apercevoir à droite de Michel Denisot, en bleu).

L’émission suit son court normal. Une fois finie, je suis allé dans les coulisses de la Boîte à Questions qui recevait le jury et les finalistes de la Nouvelle Star ainsi que Cyril Hanouna. La Boîte à Questions est dirigée par Aurélien Ezvan, il écrit les questions et cadre les invités à l’aide des deux caméras se trouvant dans la boîte. Il peut également leur parler grace à un micro (malheureusement je n’y étais qu’une fois je n’ai donc pas de photos à vous soumettre )

Le deuxième jour, je me suis rendu directement aux studios. Mon rôle consistait essentiellement à transporter des décors et du matériel (exemple: panier de basket pour les  harlem globetrotters). Tout ces accessoires, KM doit les louer, si il ne les possède pas déjà dans les locaux du Grand Journal, puis les faire descendre grâce à un monte-charge (car, oui, les studios se trouvent sous terre). Une fois que les deux parties du jour sont tournées, on passe à l’enregistrement de la deuxième partie de vendredi (avec Justin Timberlake!). Dans cette partie, il a fallu installer un décor assez dense et monter un panier de basket en quelques minutes (pas en même temps hein, faut pas déconner).

Le lendemain, je suis arrivé en pleine répétition de live avec Lykke Li (celle qui a chanté I follow Rivers qui a été remixé par la suite). Ils ont dû répéter le morceau entièrement 3/4 fois à ce que j’ai pu voir. J’ai également pu visiter la régie, c’est là qu’est montée toute l’émission. Lors des directs, la tâche est bien plus dure car ils doivent monter les plans au fil de la conversation. J’ai également servi de figurant lors d’une scène pré-générique (avec Daphné Bürki).

Le quatrième et dernier jour, je me suis rendu une seconde fois au bâtiment de KM où j’ai pu visiter tous les bureaux (ou presque) liés au Grand Journal. Tout vous raconter serait un peu long, j’ai donc décidé de passer directement à mon arrivé au studio. J’avais déjà été informé de l’interview de Zidane, vous imaginez donc ma déception quand j’ai appris qu’il ne viendrait pas sur ce plateau :’( .

C’est sur cette belle anecdote que je vous quitte. J’espère vous avoir suffisamment  appris pour que vous ayez une autre vision du Grand Journal car pour moi dorénavant c’est le cas…

PS: Un grand merci à Vincent Glad grâce à qui j’ai passé une semaine inoubliable